47 cordes. Première partie. T. Le Boucher. Glénat (2021)


Avec Annegret, nous aimons beaucoup les œuvres de T. Le Boucher. On avait été remuées par « Ces Jours qui Disparaissent », qu’on avait lue comme un questionnement sur les personnalités dites acceptées/acceptables dans notre société. On a été scotchées aux pages du « Patient », thriller fin et impressionnant. Dans « 47 Cordes » l’auteur ajoute une dimension fantastique à son récit. Le héros, un jeune harpiste, devient l’objet de l’attention d’une métamorphe qui cherche à tout prix à s’attirer  son affection. Il se retrouve à devoir relever les défis d’une célèbre cantatrice pour pouvoir obtenir des cordes de grande qualité pour son instrument. Ce qu’on apprécie dans les BD de T. Le Boucher, c’est la profondeur psychologique de ses personnes, mais également la variété de leurs expressions. L’auteur parvient à présenter les visages sous des angles très différents et variés, lui permettant de changer leurs expressions et d’exprimer de grandes nuances dans leurs émotions, avec des traits et couleurs qui pourraient au premier abord apparaître simples. On vous le recommande chaudement (et on attend la suite impatiemment).